Clin d'oeil du Puldo
A Lyon, ce serait un bouchon. A Paris, c’est un café, un bistrot, un QG gourmand. Aux commandes de ce qui fut jadis le Café Antoine, se trouve Christophe Gicqueau, ancien banquier devenu aubergiste (il tient une chambre d’hôtes près de la fondation Le Corbusier rue du Docteur Blanche) et Pierre Palliez, ancien informaticien, saisi par le démon des bons vins. On vous en a parlé l’an passé. On vient d’y revenir avec une équipe Netflix venu tourner non loin sur la cuisine.
Pour la pause, le lieu se pose un peu là. Avec son plafond peint, fixé sous verre, son bar-comptoir, sa bucolique terrasse, son charme de rade d’antan. Les plats ont jolie mine, se présentent façon plats du jour, mets solides, assiettes bucoliques. Il y a le jambon de Bellota de Salamanque pour patienter, l’assiette du berger, avec joue de boeuf aux quatre épices, terrine de lapin, rognons à la Beaugé, l’anjou des Chesnaies, qui coule en bouche comme un jus de framboise, l’assiette fromagère.
Bref, c’est simple comme bonjour, solide, généreux et la belle entrecôte normande du boucher nordiste Pierre Lesage fait un morceau superbe, tendre, persillé, savoureux.
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